La coordination FO Airbus Group lance actuellement un grand programme de développement d’applications mobiles et de sites internet. L’ensemble de ces nouveaux outils « digitaux » seront complètement opérationnels le 1er janvier 2018.
Nous n’avons pas investi dans ces moyens de communication par effet de mode mais bel et bien pour nous permettre de mieux partager les informations avec les adhérents et plus largement avec celles et ceux qui souhaiteront s’informer de leurs droits sociaux, des actions de FO et de l’actualité économique, industrielle et sociale des différentes entités du groupe Airbus.
En ce mois d’octobre, cette actualité est dominée par les affaires de corruption dont Airbus serait coupable. Pour FO, notre préoccupation prioritaire c’est que les salariés aient du travail et qu’ils puissent en vivre le mieux possible. Nous n’avons pas vocation à condamner le manque d’éthique dans les affaires commerciales sachant que la concurrence emploie probablement des méthodes identiques sans en rendre compte.
Notre préoccupation est plutôt axée sur les conséquences potentielles de cette affaire. Chacun s’accorde à reconnaître qu’Airbus, qui a choisi de se dénoncer, devra vraisemblablement s’acquitter d’amendes dont le montant pourrait atteindre plusieurs milliards d’euros.
Ces dernières années, Airbus a déjà amputé ses résultats par des provisions importantes liés aux problèmes d’industrialisation dont les effets ont été sensibles sur les primes d’intéressement et de participation. Le management du Groupe ne va-t-il pas encore une fois décider de faire de nouvelles provisions pour « risques financiers » ?
Pendant ce temps, les personnels se démènent pour que les objectifs industriels 2017 soient atteints. FO vient de diffuser un tract, visible sur notre site internet, pour faire une analyse globale de la situation et surtout, pour envoyer un message à la Direction Générale et à Tom Enders : « Ce n’est pas aux salariés de payer les factures qui ne leur reviennent pas ».
Le coordinateur