Airbus enregistre 1109 commandes nettes et 718 livraisons en 2017

Selon le bilan commercial d’Airbus, publié lundi matin, le constructeur a enregistré : 1109 commandes nettes en 2017 (+ 52 % sur un an).

Contre 912 pour Boeing qu’il surpasse pour la 5ème année consécutive.

Airbus annonce un chiffre record de : 718 livraisons sur l’année (contre 688 en 2016, en augmentation de 4 %).

Les livraisons portent sur :

  • 558 appareils de la famille A320 (dont 181 A320neo, en hausse de 166 % par rapport à 2016),
  • 67 – A330,
  • 78 – A350 (+ 60 %)
  • 15 – A380.

Le mois de décembre a été exceptionnel pour Airbus qui a battu son record de livraisons mensuelles avec 127 appareils livrés, pour 841 commandes (record historique de la société pour 1 mois).

 « Nous avons établi un nouveau record de livraisons, un succès qui s’ajoute à un cinquième record de prises de commandes, autant de réussites qui font de cette année un excellent millésime », s’est félicité Fabrice Brégier, Chief Operating Officer d’Airbus et Président d’Airbus Commercial Aircraft.

Fin 2017, le carnet de commandes d’Airbus portait sur 7265 appareils, pour un montant catalogue global de 1 059 milliards de dollars.

Airbus vise les 800 livraisons en 2018

« Nous allons doubler le nombre d’A320neo » livrés en 2018, a annoncé Fabrice Brégier. « Si nous faisons cela, nous serons proches de 800 livraisons en 2018« , a-t-il ajouté.

Selon lui, deux tiers des livraisons devraient être composées d’A320neo en 2018 contre un tiers en 2017. Il mise notamment sur la résolution des problèmes de maturité des moteurs de l’américain Pratt & Withney, qui livre désormais des moteurs en conformité.

Airbus : hausse moyenne de 2 % des prix catalogue 2018.

Il faudra désormais débourser :

  • 110,6 millions de dollars pour acquérir un A320neo (90.4 m€)
  • 296,4 millions de dollars pour un A330neo (242.3 m€)
  • 317,4 millions de dollars pour un A350-900 (259.5 m€)
  • 445,6 millions de dollars pour un A380 (364.3 m€)

Concernant ce dernier modèle, John Leahy a toutefois précisé que « si Emirates ne passe aucune nouvelle commande », Airbus « n’aura pas d’autre choix que d’arrêter le programme ». « Ils sont probablement les seuls à être en mesure pour le moment sur le marché de prendre un minimum de six (avions) par an sur une période huit à dix ans », a-t-il ajouté, se disant toutefois « confiant » dans le fait qu’un accord puisse être conclu avec la compagnie du Golfe.