Le congrès de la confédération FO s’est tenu à Lille du 23 au 27 avril 2018. Au-delà du départ de Jean-Claude MAILLY remplacé par Pascal PAVAGEAU, ce congrès a été marqué par des échanges engagés et souvent très passionnés entre les 3500 délégués FO présents au Congrès.

Il faut dire que le contexte social est particulièrement instable et si tout le monde s’accorde à reconnaître les difficultés croissantes pour les salariés, notamment en terme d’emploi, de condition de travail et de rémunération, tous les congressistes n’ont pas les mêmes réponses à y apporter.

A cela s’ajoute l’avenir de la fonction publique dont le rôle est encore central dans notre pays. S’il est facile de constater les défaillances de notre fonction publique ne serait-il pas irresponsable de penser que sont remplacement par des entreprises privées apporterait les mêmes garanties de service et de coût au peuple français et particulièrement au plus démunis? Les salariés de la fonction publique sont souvent soumis à des situations plus délicates et difficiles que ce que l’on entend encore.

Près de 30 ans après la chute du système communiste, le système libéral peine à s’auto réguler. L’instabilité gagne du terrain pour différentes raisons et les débats sont naturellement abondants et riches dans une organisation syndicale comme FO ou la diversité de pensée et la liberté de parole sont une réalité.

Malgré ses propres difficultés et ses propres insuffisances, Airbus apparaît malgré tout comme une entreprise enviable pour sa situation industrielle et sociale en comparaison à d’autres secteurs ou d’autres entreprises. Le réformisme militant et revendicatif est sans aucun doute une des raisons ayant contribué à cette situation. C’est donc pour défendre ce positionnement syndical que les représentants FO sont intervenus au cours du congrès. 

Retrouvez toutes les interventions des représentants FO du groupe Airbus sur le site FO Airbus Groupe (https://fo-airbus.fr/) dans la rubrique « événements FO ».